Nous sommes vingt deux à prendre la direction de Théoule. La pluie, tombée toute la journée d’hier et encore présente cette nuit, a certainement découragé un certain nombre à enfiler les chaussures de marche.
Le départ de la balade est fixé depuis le parking de l’office du tourisme de Théoule.
Nous quittons les lieux habités en empruntant le vallon de l’Autel, dans lequel circule le GR 51. Petite montée sympathique. Les pluies ont transformé le creux du sentier en un petit ruisseau. Une première halte pour quitter le surplus de vêtement. Le soleil nous offre ses premiers rayons, fortement appréciés après les nombreux jours de nuages pleureurs.
Arrivée au col de Théoule, nous prenons sur la gauche en laissant le GR 51 pour le GR 653. Ce col semble être un lieu stratègique de la balade dans ce secteur. Pas moins de six sentiers s’égaillent de ce point.
Nous dominons la mer, la pointe du Trayas, la pointe de l’Esquillon, mais également une structure très particulière : le palais bulle. Créer par l’architecte Antti Lovag à la demande de Pierre Cardin, cet espace, seulement supervisé de dessus mérite certainement une approche particulière, que malheureusement nous ne pourrons faire aujourd’hui. Mais, le site http://www.palaisbulles.com/4architecture2.htm permet un aperçu digne d’intérêt.
Nous bifurquons sur la gauche, un petit sentier abrupte qui nous conduit assez rapidement à notre Dame d’Afrique. Surprenant de découvrir ici une statue de douze mètres de haut réalisée en laiton chaudronné et en acier corten avec également de l’inox, du verre et de l’émail pour la couronne. Cette statue est la réplique de la Vierge Noire positionnée de l’autre côté de la méditerranée sur le mont Saint Eugène à Alger.
Toutes deux se font face, certes espacées de plusieurs centaines de kilomètres.
Cette statue, réalisé par Fortuné Evangéliste, a vu sa première « pierre » posée en 1990. Elle fut inaugurée le 1° mai 2014. Vingt quatre ans de travaux, mais surtout de recherche de financement, ont été nécessaire. Il faut dire que ce projet fut porté par une association nommée « Notre Dame d’Afrique ». Il fallut certainement beaucoup de constance, de volonté et d’abnégation aux quelques dirigeants pour arriver au bout.
Le site http://babelouedstory.com/thema_les/asso/5975/5975.html vous donnera les renseignements quant à son histoire.
A quelques encablures, nous nous installons pour le pique nique. Le moment est très apprécié, tant pour le panorama sur les iles de Lérins et la baie de Cannes, que pour le soleil qui nous permet de rester en tee shirt et également dans le partage des victuailles.
Nos agapes terminées, nous redescendons jusqu’aux voitures, par une tranche du circuit des 700 marches. Les eucalyptus nous offrent leurs baies odorantes que quelques uns d’entre nous ramassent pour les utiliser comme source de senteur.
Le parking sur lequel nous avons laissé les véhicules, se poursuit par un le petit jardin botanique et nous profitons de cet après midi encore ensoleillé pour le visiter.
Avant de reprendre la route de Roquebrune, nous investissons un « estancot » spécialisé en « cave à vins » et « fromages ». L’espace est restreint, mais l’accueil est très sympathique. Chystelle, en organisatrice avertie, avait déjà reconnu l’espace. La singularité saisonniale est le vin chaud, singularité car il est concocté avec du vin blanc. Pour la plupart, nous sacrifions à la proposition de l’établissement.
Une très belle journée, agrémentée par un soleil devenu très rare ces derniers jours.
Prochaine sortie le 11 janvier au Mont Faron.