Samedi 18 mai
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6h45, nous sommes 49 à monter dans le car affrété à la société Varoise d'Autocar. Bagages en soute, le chauffeur prénommé Eric prend dans un premier temps les commandes puis la direction de Valloriate.
49 seulement alors que nos possibilités d'hébergement sont de 51 et que nous avions beaucoup plus de demandes !
Mais, malheureusement des défections de dernières minutes n'ont pu être remplacées. Les éventuels postulants ayant pris des orientations différentes totalement légitimes puisque nous leur avions annoncé l'impossibilité de les joindre au groupe en place. Dommage.. Vraiment dommage. !
Il pleuvine lorsque nous empruntons l'autoroute A8, mais cette pluie fine sera de courte durée. Dès notre premier arrêt sur l'aire de Beausoleil, elle devient consistante.
Rémy, comme à son habitude sort de son immense sac à dos des viennoiseries qu'il offre à la cantonade et qui sont appréciées à leur juste valeur.
Second arrêt à Breil sur Roya, puis le col et le tunnel de Tende, la descente sur Limone, la ville de Borgo, la route S21 et enfin la petite route sur la droite qui conduit au petit village de Valloriate.
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Ce village est très spécial, tant dans sa conception géographique que dans sa vie commerciale.
Une seule rue d'Est en Ouest le long de laquelle est construit l'ensemble du parc immobilier.
Deux hôtel restaurants, l'un appelé les 3 colombe (sans s, oui, sans s), l'autre Fungo Reale sont les uniques commerces.
Pour le pain et autres cigarettes, vous irez à Gaiola voir à Borgo..
La manouvre d'accès au parking de l'hôtel Fungo Reale ne peut être réalisée que par un chauffeur expérimenté, l'Eric fait parti de cette catégorie.
Nous quittons le car, et prenons la direction de notre première marche. Il est 11h30, l'équipement de protection contre la pluie est indispensable. Sans être d'une extrême violence, elle est certes légère mais continuelle.
Gérard prend la tête du groupe, mais quelques randonneurs, ankylosés par les 4 heures de voyage le double et s'engagent sur la petite route montante, nous les suivons sans douter de leur connaissance. Ce n'est pas le circuit prédéfini, mais leur dynamisme pédestre nous aura permis d'éviter le sentier boueux pour rejoindre la chapelle San Bernardo, lieu de notre pique nique.
Cette chapelle possède une avancée couverte permettant à l'ensemble du groupe de pouvoir déjeuner à l'abri, certes sans confort et sans profiter de l'environnement, mais au sec.
La pluie continue son ouvre et le brouillard participe à la fête.
Qu'importe, les sacs délivrent leur contenu et nous verrons circuler quelques cakes, gâteaux et autres liquides de haute tenue.
Compte tenu des conditions météo, le pique nique ne s'éternise pas et nous reprenons le cours de la balade. Malheureusement nous ne profiterons pas de cet écrin qu'est la châtaigneraie que nous traversons ou encore des « cabanons » de pierres, certes délaissés mais qui marquent une époque et un mode de vie.
Les capes de pluie ne sont pas adaptées à une vue panoramique.
Retour à l'hôtel ou Chrystelle distribue les clés des chambres. Nous occupons l'ensemble de l'hôtel, et compte tenu des disponibilités certains sont en couple, d'autres partagent la chambre à 3 ou à 4.
L'installation étant faite, quelques uns descendent au bar et s'organisent en fonction de leur préférence, qui au tarot, à la belote au rummikub ou simplement en conversation.
Vient l'heure où Olga, notre hôtesse apporte un apéritif agrémenté de pizza.. Italie oblige.. !
Le dîner est pris dans la grande salle de restaurant. Il sera à l'image de ce que nous avions envisagé avec antipasti qui deviennent à eux seul un véritable repas pour quelques uns mais une entrée ordinaire pour Gilles..
Les festivités gastronomiques terminées, nous passons au « salon » pour des festivités ludiques et artistiques.
Ludiques avec des jeux qui déclencherons rires et fou-rires comme « Roméo et Juliette » avec des amoureux un peu spéciaux, ou encore les animaux cherchant à reformer leur couple.
Chrystelle, Nicole ou Robert animent chacun à tour de rôle.
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Puis arrive le moment culturel et artistique avec « le lac des cygnes » de Tchaïkovski revu et corrigé par un groupe de danseurs dont les caractéristiques principales ne sont pas forcement dans ce domaine.
Qu'importe, tutus, collants roses et ballerines font leur apparition et entrainent l'hilarité générale. Leur vocation première n'était pas de transposer le ballet dans son intégralité originelle et ils le prouvèrent dès leur premier pas sautillés.
Fafa, Gérard, Robert, Pascal et Gilles l'étoile rose entrent les uns après les autres au rythme de la musique.
Mais il est délicat de décrire par des mots une prestation technique et artistique de cette nature, aussi je vous invite à venir à l'assemblée générale où nous pourrons voir ou revoir cette prouesse.
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Dimanche 19 mai.
Au petit déjeuner de 8 heures, l'ensemble du groupe est présent. Il a plu durant la nuit, mais ce matin le ciel est dégagé et si la température n'est que de 7° la journée s'annonce belle.
La balade fut repérée la veille sous une pluie battante par Angel et Chrystelle grâce et avec la complicité de Manuel, le fils des propriétaires mais également et surtout le cuisinier de l'établissement..
La première partie de la randonnée s'effectue sur route, petite route de montagne, longeant une rivière certes peu large mais à fort débit. Elle dessert quelques petits voir très petits hameaux. Valloriate en compte 42 !
Après avoir traversé le pont, la route prend de l'altitude et nous allons grimper pendant quelques kilomètres. Le spectacle devient magique. Ce sont les Alpes Italiennes qui nous offrent leurs imposantes statures enneigées, et nous aurons le plaisir de disposer de ce panorama durant pratiquement toute la randonnée.
La route s'est transformée en chemin et nous conduit dans un espace de pâturage ouvert. Une maison en bordure semble avoir été construite ici pour que le promeneur trouve ainsi un lieu de pique nique.
Nous nous y arrêtons pour prendre la collation préparée par notre hôtesse.
Chacun prend son confort et entame les victuailles. Mais pour une fois, pas d'échange de spécialités puisque nous avons tous un menu identique.
Nous profitons pleinement des instants dans cette sérénité naturelle.
Alice et Fafa nous proposent une petite découverte sur l'anatomie de Barbie et Ken afin de d'agrémenter l'instant café.
Gilles, Philippe, Michel et Fafa décident de rallonger leur itinéraire en grimpant jusqu'au sommet. A notre arrivée dans le pâturage ce sommet était couvert d'une neige fraiche tombée dans la nuit. Durant notre arrêt nous voyons cet espace reprendre sa couleur verte.
Nos quatre baroudeurs prennent un sentier sur la gauche, le groupe conserve le chemin initial. Nous allons suivre la ligne de crête avant d'entamer la descente sur le village et nous retrouvons une route goudronnée. Nous traversons deux hameaux sur lesquels le 21° siècle n'a pas encore eut de prise.
Chantal entame quelques chansons reprisent par ces dames et Angel prend la tête du groupe tel le berger ramenant ses brebis !
Le groupe des quatre nous rejoint quelques centaines de mètres avant l'hôtel.
Séance d'étirements dirigée par Chrystelle puis chacun vaque suivant son envie.
Le village est en fête, il s'agit d'officialiser le jumelage avec la commune d'Hyères. Nous sommes quelques uns à assister aux discours, mais les micros n'étant pas de sortie, j'avoue n'avoir absolument rien entendu sauf la fanfare locale qui nous gratifie de quelques morceaux d'anthologie comme « Belacha ».
Maryse, en princesse de l'élégance aura beaucoup de volubilité pour défendre les hommes en cravate, ce qui n'était pas le cas du premier magistrat de la ville d'Hyères..
Le soleil étant toujours au rendez vous, nous prenons un somptueux apéritif dans le parc situé derrière l'hôtel. Moment particulièrement agréable partagé par tous.
Le repas de soir est moins copieux que la veille, mais de très haute tenue.
La soirée sera consacrée au karaoké. Malgré l'absence de véritable sono du à l'oubli d'un cordon relieur, les groupes composés de 6 chanteurs donnent le maximum de leurs possibilités vocales.
Rini nous offre un show avec la chanson « les bétises » et ses girls mais la palme revient à Odile et son groupe qui revêtu uniquement de tutu accompagne avec délectation la chanteuse dans le succès des années 40 : « Frou-Frou ».
Une soirée d'une intensité identique à la veille durant laquelle Fafa et Louis tiendront à confirmer leurs origines par un passage fortement remarqué en « doudous danseuses ».
La soirée se poursuivra pour certains par quelques pas de danse avant une nuit réconciliatrice.
Lundi 20 mai
Comme la veille, le rendez matinal est fixé à 8 heures dans la salle de restaurant pour le petit déjeuner.
Le soleil a bien voulu continuer à nous accompagner et vers 9h30 nous quittons notre hôtesse pour prendre la direction de Dolceaqua. Pour ce faire, retour par Borgo, Limone, le tunnel du col de Tende, Breil sur Roya (avec halte) et Vintimille.
Traverser cette ville nécessitera plus d'une heure ! Vintimille est reconnue hautement touristique grâce à ses commerces divers et variés dont d'aucuns affirment que les prix pratiqués sont des plus avantageux (reste à savoir pour qui) et la circulation correspond à cette réputation.
Une fois la ville franchit, le chauffeur emprunte la première route sur la gauche pour prendre la vallée de la Nervia. Sept kilomètres plus loin, nous découvrons le village de Dolceaqua.
Situé au dessus du fleuve, sur un piton rocheux, le château se découpe dans le ciel bleu. A ses pieds, le vieux village s'est construit au XIV° siècle et offre encore aujourd'hui un spectacle séduisant tant son authenticité a résisté au temps et aux évolutions architecturales.
Chacun part pique niquer ou bon lui semble et chacun ira visiter le site à sa vitesse et suivant ses envies.
Mais, tous reviennent à l'heure de rendez vous avec une double satisfaction. Celle d'avoir rencontré un village particulièrement intéressant et d'avoir profité pleinement de ce temps plus calme après deux jours dynamiques.
Retour sur Roquebrune avec un arrêt obligatoire pour profiter des bienfaits économiques (ou supposés tels) de la chaleureuse et commerçante ville de Vintimille.
Encore trois journées de convivialité et de partage que Roquebrune Sports a su faire partager à ceux qui avaient choisi cette destination !
