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S O R T I E - OCTOBRE 2012
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Samedi 13 octobre de Nice à Entrevaux par le train des Pignes
Nous sommes 36 à nous retrouver à 7h15 pour établir le covoiturage en direction de Nice. Le soleil n’est pas encore au rendez vous, mais chacun brille de la joie de se rencontrer. Quatre autres personnes nous rejoindront à Nice.
Sortie N° 54 Nice Nord et le parking « Las Planas » en quittant l’autoroute.
Belle réalisation, car cet équipement complète parfaitement la ligne de tramways. Le ticket de parking permet à l’automobiliste de disposer d’une attestation de transport aller/retour sur le réseau.
Nous empruntons ce transport jusqu’à la sixième station appelée du beau mot : « Libération ». Nous traversons un parking saturé pour rejoindre la gare rue Alfred Binet.
Notre départ est prévu pour 9h20. Les dames prennent d’assaut les toilettes et Gérard en président responsable délivre à chacun un ticket de transport….
Le personnel nous fait installer dans un autorail spacieux, confortable, luxueux en comparaison des anciens wagons de bois tractés par une machine à vapeur.
Mais à 9h25 nous sommes toujours à quai, 9h30, 9h35 : « nous avons un problème de démarrage, nous vous demandons de bien vouloir descendre et prendre l’autorail quai N°3 ».
L’électronique serait-il moins fiable que les cheminots équipés de pelles à charbon ?
Transfert et départ avec 20 minutes de retard que le conducteur saura judicieusement rattraper.
Le train des Pignes reste un omnibus qui relie Nice à Entrevaux en 1h30. Via Michelin donne une distance routière de 71 kilomètres pour un trajet de 1h20. Les anciennes lignes ferroviaires avaient une certaine efficacité !
La ligne longe la nationale 202 avec les villages de Carros et Gilette sur la gauche puis s’enfonce dans la très l’étroite vallée de Var. Ce sont alors Villars sur Var et Touët sur Var qui offrent leur architecture en spectacle.
A notre arrivée à Entrevaux une guide nous attend. Elle nous propose la visite de ce village dont la structure générale reste fidèle à l’époque moyenâgeuse.
Le site http://www.entrevaux.info/histoire-entrevaux.html vous permettra d’en connaître l’historique et de découvrir ce village de 1000 âmes.
Notre guide est une jeune femme qui retransmet par ses explications son enthousiasme et sa fierté d’être Entrevalaise. Les portes à pont levis, la cathédrale (Entrevaux fut un évêché), les ruelles, le four à pains encore utilisé à certaines occasions festives…
Nous poursuivons nos découvertes par la visite d’un moulin à grains dont l’aménagement intérieur est une pure merveille, puis d’un moulin à huile, rustique certes mais encore utilisé chaque année en janvier et février.
Certains retiendront qu’après la mise en bouteille de l’huile, il est d’usage de partager d’indispensables agapes appelées « binettes ».
Question pour les visiteurs du moulin à grains : « quelle est la contenance d’un boisseau à Entrevaux ? ».
Après ce périple culturel, nous passons au troisième volet de la journée au restaurant « Le Vauban ».
Le réveil matinal, le voyage, la visite et l’intensité intellectuelle affichée ont ouvert les appétits.
Au menu : Charcuteries, daube de bœuf aux ravioles, nougat glacé.
Nous apprendrons que la spécialité d’Entrevaux est la Secca : viande de bœuf séchée.
Après ce moment de partage verbal et de bonheur gustatif des groupes se forment en fonction des envies de chacun.
Treize courageux (le terme est simplement élogieux, il s’agit d’avantage de curieux attachés à l’histoire locale, mais conservons ce mot, leur égo en sera flatté, le dénivelé est de 150 mètres !) montent à la citadelle.
Il s’agit d’un ensemble fortifié édifié au sommet du rocher dominant le village médiéval. Il fut révisé par Vauban et depuis 1980, une association travaille à sa restauration. Cette visite permet une compréhension de la vie dans un casernement et offre une admirable vue sur le village.
D’autres curieux visitent le musée de la moto (à voir également sur le site Internet référencé précédemment), quelques uns … surtout quelques unes… trouvent commerces à leur goût. D’autres profitent des terrasses ensoleillées de ce début d’automne, d’autres enfin baladent dans les alentours.
Mais tous sont présents à 16h15 sur le quai de la gare pour reprendre l’autorail modèle AMP800 baptisé « Belfort » identique à l’aller ne souffrant d’aucun ennui de démarrage.
Voyage en sens inverse, avec les mêmes villages vus sous un angle différent.
Tramways, parking et retour à Roquebrune.
Journée de découverte et d’amitié que Roquebrune Sports se fait un plaisir de programmer régulièrement.
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DIAPORAMA ICI
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